Un jour, c’est bien normal, on se pose la question, car rien de tel qu’un lifting pour effacer le temps. Reste à savoir si le bistouri est pour vous la meilleure solution.
L’âge idéal ? Avant, il répandu se faire lifter à 40 ans. Mais avec les progrès de la médecine esthétique, opérer avant 45 ans est devenu exceptionnel et cela se constate sur la majorité de mes actes visant la face et le cou. L’âge moyen du premier coup de scalpel est le demi-siècle ! C’est le moment où la peau, encore souple et élastique, offre les meilleurs résultats et où personne ne s’aperçoit de cette petite remise en tension. Pour un éventuel second passage : pas avant 65-70 ans…
Exception à la règle. Certaines quadragénaires en quête de perfection ne jurent que par un acte invasif. Sur un visage peu marqué, il faut être capable de dire non, car l’amélioration sera si légère que la patiente sera forcément déçue par rapport à l’effort fourni. Mais dans les cas d’une perte de poids massive et/ou d’une peau très relâchée, un lifting même autour de la quarantaine est tout à fait envisageable.
Ne pas trop attendre non plus. À l’inverse, quand l’ovale gondole et que le cou s’affaisse, il est toujours temps de sauter le pas, même à 65 ou 70 ans. Si la peau est de bonne qualité, le bénéfice sera le même. La limite arrivera plus tard, vers 75 ans. On peut se laisser tenter, mais le geste opératoire devra être plus léger pour éviter les complications, et le changement sera forcément plus voyant.
La règle quoi qu’il en soit. Une peau qui a perdu son élasticité risque de mal supporter l’opération. Les suites seront plus lourdes, le résultat sera moins naturel et forcément décevant.
Les évolutions par rapport au lifting de nos grands-mères ?
Désormais le lifting cervico facial ne tire plus la peau relâchée, il la redrape sans tension après avoir remonté les muscles profonds. C’est un geste doux qui met à l’abri du look tiré et figé de certaines ex-stars américaines et de son aspect…félin.
La lipostructure est maintenant associée au lifting dans 90 % des cas. L’injection de graisse restaure les volumes, améliore la qualité de peau et adoucit les contours. Aujourd’hui, elle rétablit aussi l’équilibre entre les muscles.
Des injections préparatoires : C’est prouvé qu’injecter de l’acide hyaluronique ou du botox six mois avant un lifting améliore considérablement la qualité de la peau et minimise les suites.
Enfin le sur mesure est devenu la norme et non l’inverse. Pour plus d’harmonie, le lifting s’associe le plus souvent à de petits gestes ciblés car un millimètre sur des zones-clés peut tout changer !
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