Les désagréments post-grossesse peuvent être nombreux : Prise de poids, ventre abîmé, seins détendus… Pour y remédier, certaines femmes décident de se lancer dans un "mommy makeover", une chirurgie post-grossesse. Mais qu’est-ce que cela encore ?
Comme souvent la tendance est venue tout droit des États-Unis où elle est largement pratiquée. Vous l’aurez deviné, cette chirurgie permet d'enlever les séquelles des grossesses. Chez nous (fort heureusement), les chirurgiens se limitent à deux ou trois opérations maximums : seins et ventre en priorité. Aux États-Unis, il est possible de les multiplier !
Pour moi, le maître-mot, c'est la SECURITE. De plus ce n'est clairement pas évident de se faire opérer de nombreuses fois, surtout que ces opérations peuvent immobiliser les patientes actives pendant un certain temps…
L'intervention la plus importante concerne l'abdomen puisqu'il faut s'attaquer à la structure musculaire. Souvent, les muscles abdominaux ont fondu après une grossesse. Il s'agit donc de les resserrer pour apporter du design à la silhouette et ensuite, on retend la peau avec un lifting. Concernant les seins, il peut s'agir de les remonter, de mettre une petite prothèse afin d'en augmenter (ou d'en restituer) le volume ou encore d'injecter des graisses…
Et la médecine esthétique me demanderez-vous ?
Le plus souvent, un mommy makeover combine des opérations de chirurgie esthétique. Néanmoins, il existe des techniques de médecine esthétique qui répondent aux attentes des jeunes mamans sans impliquer d’acte chirurgical.
Les techniques non-invasives de suppression des graisses et de tonification musculaire du corps (comme CoolSculpting et EMSculpt) permettent de corriger les excès de graisses difficiles à perdre après une grossesse, de tonifier musculairement la silhouette et de réduire une séparation abdominale.
Il existe aussi des traitements de la peau (lasers, peeling, mésothérapie,
photothérapie dynamique, radiofréquence par micro-needeling…) qui permettent de tonifier la peau et d’atténuer les vergetures.
--> Finalement, croyez-en mon expérience, ce type de demande a toujours existé ! Mais avec la dynamique des médias et des effets de mode on entend régulièrement de nouvelles expressions arriver tout droit des réseaux sociaux avec ce sentiment que cela cache une dérive comportementale. Tant que le médecin reste le garant d’une idéologie « saine » chez la patiente, il ne peut y avoir de dérive.
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